Le projet de loi portant nouveau code électoral suscite beaucoup de débats au sein de la société civile et de la classe politique. Des discussions qui sont centrées sur la « suppression de la CENI ». Une question à laquelle le gouvernement répond.
« Une question d’interprétation », c’est ce qui aurait donné lieu à tout le débat suscité par le projet de loi du nouveau code électoral selon Siméon Sawadogo, Ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation. Il a affirmé au cours du point de presse du gouvernement ce 8 juin 2017 que ledit projet ne vise pas à supprimer la Commission électorale nationale indépendante.
« Le gouvernement n’a aucunement l’intention de supprimer la CENI. A ce niveau, il n’y a pas d’inquiétude» foi de Siméon Sawadogo.
Il en est de même pour la question « du report » du vote des Burkinabè de l’extérieur qui serait un problème de compréhension. «Le vote des Burkinabè de l’extérieur aura bien lieu en 2020» martèle-t-il.
Il soutient d’ailleurs que « ce n’est pas un avant-projet de loi, c’est un document de travail qui n’a même pas franchi la direction technique » qui en est responsable.
Il s’agit d’abord de recueillir des apports des observateurs des élections passées, des partis politiques, etc. afin de parvenir à un document pour des élections crédibles.
Un document qui devra d’ailleurs passer par la direction technique, le ministère, le conseil des ministres, l’Assemblée nationale et enfin la présidence du Faso avant qu’il ne devienne une loi, au vrai sens du terme.